Wolff dénonce l'idée d'Horner sur le V10 : "Une pensée opportuniste"
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En 2026, il y aura une refonte de la réglementation qui, contrairement à 2022, ne se limitera pas à révolutionner les châssis, mais aussi les groupes propulseurs. Le chef de Red Bull Racing, Christian Horner, a parfois parlé d'un retour de la F1 aux moteurs V10, ce que son ardent rival, Toto Wolff, ne partage manifestement pas.
Le son des moteurs V10 poussés est quelque chose qui manque certainement à la plupart des fans de F1, et une raison, parmi d'autres telles que les coûts, derrière l'argument de Horner pour que la série revienne aux V10, une proposition que Wolff rejette. "Tout d'abord, nous devrions être enthousiastes, à propos de ces nouvelles réglementations qui entreront en vigueur l'année prochaine. Nous devrions en parler. C'est notre sport. Il est important d'être positif à propos de l'arrivée d'un moteur aussi excitant dans la voiture", déclare Wolff aux médias, notamment à GPblog.
La F1 est guidée par la technologie, pas par des pensées opportunistes
"Nous repoussons les limites de la technologie des batteries en matière de durabilité. C'est la première année que nous avons un carburant 100 % durable. Personne ne sait comment, où tout cela va aboutir. Et c'est vraiment passionnant que la Formule 1 soit à l'avant-garde. Je pense donc que nous tous, les parties prenantes, devrions nous réjouir de cette initiative et nous assurer que le sport est perçu comme une technologie de pointe, comme il doit l'être, et qu'il est moins guidé par des pensées opportunistes", poursuit Wolff en décrivant la proposition de Horner.
"C'est un cycle de cinq ans. Il y a des règlements en place alors que c'est le voyage qui commence. Il faut discuter de ce qui viendra après, qu'il s'agisse d'un V8, que nous aimons beaucoup, qui est peut-être plus adapté à la route qu'un V10 pour l'avenir. Je pense que c'est une discussion passionnante à avoir. Quel type de système hybride pourrait jouer ce rôle ? Le son va-t-il augmenter ?", s'interroge Wolff à propos du son actuel des moteurs en F1, ou de son absence.
"Tout cela est vraiment une conversation intéressante dans le cadre d'un cycle de vie de règlements, et cela [en] vaut la peine. Mais pour le moment, je pense que c'est un peu prématuré. Et nous risquons de diluer le message envoyé au monde si l'année avant même d'avoir commencé ces nouveaux règlements passionnants, nous parlons de quelque chose qui vient plus tard", conclut résolument le directeur de l'équipe Mercedes.
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